Attention les pollueurs, vous êtes filmés ! Des Communes utilisent des caméras « intelligentes et mobiles »

Attention les pollueurs, vous êtes filmés ! Des Communes utilisent des caméras « intelligentes et mobiles »

Des Communes qui en ont marre des dépôts de déchets sauvages ont fait appel à cette solution: des caméras de surveillance intelligentes et mobiles. Explications.

Selon un rapport de FostPlus, le nombre de dépôts clandestins en Belgique s’élève à plus de 150 000 par an, et le coût de nettoyage pour les pouvoirs publics à 1 million d’€, par an aussi.

Afin de réduire l’ardoise et « balayer » les contrevenants autant que faire se peut, des solutions existent. Au salon des mandataires Municipalia, qui s’est tenu au WEX de Marche-en-Famenne, les 18 et 19 avril, la société grand-ducale One Telecom en propose. Plutôt que de vendre des caméras, elle loue un dispositif de surveillance intelligent et mobile.

« O n compte parmi nos clients Bruxelles Propreté et Be WaPP, et bon nombre de Communes, dont Namur et Liège, et en province de Luxembourg, par exemple la Commune d’Hotton« , note Amit Ram, créateur de One Telecom.

« Les Communes nous renseignent des points noirs, et on s’occupe de tout. Si une Commune n’est plus intéressée, on retire les caméras. En cas de vandalisme, pas de souci pour la Commune, puisqu’elle loue les caméras. », ajoute Amit Ram.

Il développe:  » On établit un scénario. On choisit une position de départ pour chaque caméra. On change leur direction tous les 15 jours. Sauf s’il y a une demande spécifique. On installe des caméras opérationnelles avec les systèmes de connexion pour envoyer directement un flagrant délità l’agent constatateur. On installe aussi des caméras fictives. La différence entre les deux n’est pas visible. On ne peut pas travailler avec des systèmes fixes, car on va seulement régler le souci à un endroit. La Commune reçoit un logiciel qui lui envoie un mail avec les statistiques. Quand le nombre de contrevenants baisse, elle se rend ainsi compte que c’est le moment de mettre la caméra opérationnelle dans un autre lieu problématique. Pour que les gens ne pensent pas qu’il n’y a plus de caméra, on met alors une fictive à la place. Cela permet aussi de couvrir un plus grand périmètre

VERS L’ARTICLE

Share this post