Propreté publique : Waterloo va acheter des caméras mobiles pour combattre plus fermement les dépôts clandestins

Propreté publique : Waterloo va acheter des caméras mobiles pour combattre plus fermement les dépôts clandestins

Après la prévention et la sensibilisation, la commune passe aux sanctions, surtout envers les dépôts clandestins.

Waterloo hausse le ton, fini la prévention et la sensibilisation à la propreté publique. La commune en a assez des déchets devant les bulles à verre, des mégots jetés ou encore des déjections canines sur les trottoirs. Maintenant, la commune va passer aux sanctions plus systématiques et particulièrement en matière de dépôts clandestins.

Pour ce faire, la commune au lion prévoit l’achat de plusieurs caméras mobiles. Elles peuvent être placées à différents endroits jugés problématiques. Une vingtaine de zones ont été identifiées et elles seront bien surveillées. C’est, par exemple, le cas des bulles à verres. Pour le reste, la police garde le secret.

Pour le chef de corps Michel Vandewalle, les caméras mobiles vont aider à “mieux retrouver les auteurs”. Les autorités ont déjà mis en place de nouveaux moyens pour détecter les contrevenants. Ainsi, la police fouille les déchets en quête d’indices permettant l’identification des auteurs. S’il n’est pas rare d’en retrouver, les caméras vont pouvoir améliorer les recherches.

Notons que Waterloo n’est bien sûr pas la première commune de la région à s’inquiéter de la propreté de l’espace publique. Exemple, le mois passé : Braine-l’Alleud, la commune voisine, a lancé sa campagne “Vous êtes une ordure !”, avec des affiches et un clip vidéo pour sensibiliser sur les dépôts clandestins.

Pas si anodin

Le chef de corps le rappelle, il n’y a pas que les sanctions, l’éducation joue aussi : “On jette des mégots ou des canettes dans des prés et on oublie que ça peut tuer des vaches qui les mangent” dit-il en guise d’exemple. Il est aussi interdit de déverser sa pelouse tondue, l’herbe peut contenir du plastique, des déjections animales et l’herbe coupée pourrit rapidement.

Pour les petits comme les gros dépôts, la commune informe sur les conséquences. Il y a le volet économique : les dépôts demandent du nettoyage, et c’est dès lors la collectivité qui paie. Ensuite, il y a la prolifération des nuisibles comme les rats, mais le plus important reste la pollution des sols et des cours d’eau.

Sanction à la clef

La commune le rappelle, une infraction au règlement général de police entraîne des amendes administratives comprises entre 25 et 350 euros, en fonction de la gravité des faits. Et en cas de dépôts clandestins, la commune peut facturer aux responsables le coût de l’enlèvement et les frais de nettoyage. Michel Vandewalle rajoute : “On peut aller au niveau judiciaire s’il faut.”

VERS L’ARTICLE

Share this post