Propreté à Charleroi: les premières caméras de surveillance mobiles vont (enfin) entrer en service, « leur localisation ne sera pas rendue publique »
Les premières caméras de surveillance mobile ont pu être enregistrées sur le site du Service public fédéral Intérieur. Elles sont actuellement en test.
Cette fois, ce n’est plus une promesse. C’est concret: les premières caméras de surveillance mobile ont pu être enregistrées par le SPF Intérieur, indique l’échevin en charge de la Propreté de Charleroi, Mahmut Dogru. Des tests sont d’ailleurs d’ores et déjà en cours. « Nous devons en effet nous assurer de la qualité des images et de leur exploitation », souligne l’échevin.
Ces caméras devraient entrer en action dans les semaines, voire les jours à venir. La Ville a fait l’acquisition de dix modèles de type Bushnell pouvant être déplacés de sites en sites. « Les localisations ne seront pas rendues publiques », précise l’échevin, qui rappelle: « En fonction de l’évolution des points noirs, c’est le comité de pilotage incivilités qui les établira. Cinq caméras intelligentes ont aussi été commandées. »
« La répression est indispensable, en plus de la prévention et de l’entretien régulier »
Enfin, la Ville étudie la possibilité de s’équiper de caméras adaptées à la surveillance de bâtiments et à la lecture automatique de plaques d’immatriculation. Les modèles Bushnell peuvent être placés dans des environnements végétalisés: parcs, RAVeL, abords de route… Ils vont ainsi compléter le dispositif mis en place pour réduire le nombre de dépôts clandestins. « La répression est un volet indispensable à notre politique de propreté, en plus de la prévention et du maintien en bon état de l’espace public – mission confiée pour l’essentiel à l’intercommunale Tibi », souligne l’échevin.
Un vide législatif ne permet actuellement pas aux agents constatateurs des unités d’administration publique et intercommunales de dresser des PV pour des infractions environnementales. Mais comme vient de s’en inquiéter au Parlement wallon le député Gaëtan Bangisa, ce vide est en passe d’être comblé. « En commission, j’ai interrogé la ministre de tutelle Céline Tellier sur l’état d’avancement de ce projet. Elle m’a indiqué que l’avant-projet de décret avait été adopté en première lecture par le gouvernement. La procédure doit suivre son cours pour aboutir au vote du décret et à son entrée en application. » L’espoir est évidemment que cela puisse encore se faire sous cette législature.